Audi lève le voile sur la nouvelle A8

Suite à un teasing plus long qu’une prise en charge par la CNAM, Audi a enfin eu la bonne idée de lever le voile sur la D5, nouvelle génération de l’A8. Dans un segment écrasé par Mercedes et sa Classe S, Audi et BMW sont obligés de mettre les bouchées doubles afin de combler leur retard commercial. Si BMW a déjà dégainé il y a un an avec une Série 7 bardée de technologie, Audi semble suivre la même voie, multipliant les aides à la conduite et s’engageant un peu plus sur le chemin de l’autonomie.

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Le lancement de cette A8 est un petit événement en soi puisqu’il s’agit de la première à refléter les codes stylistiques de Marc Lichte qui a pris les rênes du design Audi il y a plus de trois ans. Premier détail marquant : la reconduction de la calandre Single Frame qui nous poursuit depuis une bonne quinzaine d’années, et qui n’est visiblement pas prête de laisser la place. Pour le reste, le dessin respire le raffinement et l’élégance.

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Si le virage stylistique opéré n’est pas à 180 degrés, on distingue assez clairement les nouvelles orientations illustrées à l’avant par des phares trapézoïdaux dotés de l’éclairage au laser et une calandre biseautée aux extrémités supérieures ; et l’arrière par des feux OLED dont la signature lumineuse sophistiquée est du plus bel effet. Dans ce domaine, Audi semble prendre de l’avance sur la concurrence depuis l’introduction des clignotants à défilement. Par ailleurs, les feux sont reliés par un bandeau lumineux très réussi (clin d’œil aux modèles des années 90 ?) que l’on retrouvera également sur les imminentes A6 et A7.

Interior

A l’intérieur, et pour le plus grand bonheur des Scorpions, le vent du changement a également soufflé, avec un habitacle très épuré et résolument tourné vers le high tech. Fidèle au slogan de la marque « l’avance par la technologie », le tableau de bord est 100% digital. Sans surprises, l’abandon des tableaux de bord classiques avec leurs aiguilles au profit de grands écrans sans âme se confirme sur cette dernière venue. Pour autant, force est d’admettre que le Virtual cockpit passe mieux sur cette A8 que son équivalent sur la classe S et ses écrans qui risquent de (très) mal vieillir dans les années à venir.

Cockpit

Par ailleurs, à noter le bandeau noir laqué courant depuis le conducteur jusqu’au passager abritant en son centre un double écran tactile qui n’est pas sans rappeler ce qu’on a récemment vu dans le Range Rover Velar. Comme une adolescente de 13 ans, l’A8 fait la chasse au boutons pour centraliser l’accès aux fonctionnalités au niveau des écrans. Si visuellement l’effet est réussi, on verra ce que ce parti pris donnera à l’usage. Quant à l’arrière, on retrouve une petite tablette amovible qui permettra aux passagers de commander la climatisation, entre autres fonctionnalités.

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L’Audi A8 met également le paquet sur l’autonomie (l’autre lubie des constructeurs), accédant ainsi au niveau 3 (sur 5 niveaux, le 5ème proposant l’autonomie totale), permettant notamment de garer l’automobile en étant à l’extérieur, ou la reprise du traffic en suivant la voiture de devant. Coté motorisations, il y aura deux V6 au lancement, un essence de 340 ch et un Diesel de 286. Dans moins d’un an les V8 essence et diesel feront leur entrée en scène, peu avant le W12 puis la version E-tron. En somme, cette A8 s’annonce tellement prometteuse que l’on ne pourrait trop vous conseiller de laisser tomber votre appartement pour l’acheter. Elle est presque aussi spacieuse, certainement plus luxueuse et autrement plus rapide que ce dernier.

Par 404.